(Mission) "Slayer Of Death"

Jour un 19/05/34 :
 Les patrouilleurs, Rhenna, Dundar, Brigston et moi-même sommes parties à la recherche du crâne, ce trouvant plus au Nord.
 Le Marquis m’a averti de son caractère « étrange », d’après mon expérience, ce qui est étrange est inquiétant.
 Notre groupe laissa ses montures au niveau du pont, là ou nous intégrons nos écuyers, et la marche débuta.
 La brume, l’humidité, l’oppression des cris, et des odeurs, ces facteurs nous font par la suite perdre la route.
 Quelques pas plus tard, nous nous faisons surprendre par une flèche enflammée, des reprouvés, nous affrontons ses adversaires arrivés par surprise, effectivement, juste avant ma cape a été attrapée par quelque chose dans l’eau, alors que je discutais avec mes patrouilleurs, heureusement Rhenna et Brigston m’ont sauvé, en tirant sur mes jambes, mon casque noyé d’eau, Brigston me l’a retiré au moment de l‘assaut surprise des réprouvé.
 Le combat s’est déroulé sans grande difficulté, sauf pour Brigston qui souffre d’une blessure au bras, que le patrouilleur Rhenna a soigné.
  
 La marche reprit, c’est à ce moment que Rhenna observa un aura sombre se rapprocher de nous, bonne pioche, devant nous un abri, modeste chaumière, mais nous n’avons pas le choix, nous étions épuisés.
 Des hurlements terribles nous ont confortés dans le choix d’emboiter le pas en direction de la chaumière ou se trouvait des lames de bois, un drap et du sang… partout.
 Les lames de bois nous ont permis de condamner la porte, avec des coutelas pour le fixer.
 Car cette bête a rodé plusieurs minutes devant la chaumière, jusqu’à terroriser mes hommes qui n’ont pas manqués de courage.
 La nuit débuta.
  
 Deuxième jour 20/05/34 :
  
 Le jour se lève, rien ne se passe, nous restons de se fait dans la chaumière, en fin d’après midi, nous décidons d’ouvrir la porte, et après quelques heures dehors, je tombe nez à nez avec un homme.
 L’allure d’un chevalier, il disait me chercher, être là pour rejoindre la garde blanche, sa motivation semble sans faille, nous avons bien discuté, à l’intérieur de la chaumière, oui il était trop dangereux de parler en territoire hostile. Nous recondamnons la porte.
 Après une longue discussion, j’en conclu que cet homme Brom Westerfall était apte à rejoindre la garde et œuvrer sous notre bannière à la rose d’Or.
 Plus tard le vent se leva, la bête était de retour pour quelques minutes, avant de disparaître dans les ombres.
 Quand soudain un trou se forma dans le mûr, non loin de Dundar, de la taille d’un buste, ce dernier, Westerfall et moi-même passerons une vingtaine de minutes à le reboucher.
 Le calme était revenu, malgré la fraîcheur dans la chaumière qui venait de s’installer, les lames de bois laissent passer l’air.
 Mais, il était prévu, que le lendemain, nous repartirons en route.
 La nuit débuta.

Jour trois 21/05/34 :
  
 Nous sortons de la chaumière, la brume absente.
 L’ordre du jour est simple, retrouver la route afin de tomber sur la Tour Ouest de la Garde et de bénéficier de soins ainsi que de vivres.
 J’ouvre donc la marche, mes patrouilleurs la ferme, quelques minutes dans les boues obscures et visqueuses et nous voilà sur la route, mais la brume s’installe et aveugle de nouveau notre avancée, bien plus inquiétant… les hurlements de cette bête, ils sont de retour.
 Notre sang ne fait qu’un tour, j’ordonne une formation en cercle, effectivement, nous ne pouvons déterminer la provenance du bruit, mais une chose était sûr, l’affrontement.
  
 Peu après la formation, voilà la terreur, elle s’amuse avec nous, nous bouscule comme de vulgaires bouts de chair.
 Soudain, plus un bruit, nous n’avions pas vu que sa gueule s’approchait du patrouilleur Rhenna, celle-ci agit vite mais en vain, la bête prenant celle dernière dans sa gueule, agitant sa nuque de gauche à droite pour assommer sa proie.
 Une scène terrible, qui a poussé mes hommes à se ruer sur cette chose, mi-reptile mi-canidea.
 L’écuyer frappe juste et entaille la cuisse droite de la bête, Brigston de son arc touche même l’épaule du montre et Dundar le plexus, cet attroupement m’empêche de toucher cette cible de pus de 6 mètres de haut.
 Mais cette rage qui a eue raison de mes hommes a permis à Rhenna d’être libérée de la gueule de cette créature, mais aussitôt, c’est Brigston qui remplaça sa sœur.
 Nous allions tous passer dans sa gueule et finir au sol, faible et prêt à être mangé, j’ai donc levé mon épée en chargeant, et quand celle-ci s’enfonça dans la cuisse de la créature, ni os, ni tissus pouvaient arrêter la force de mon geste, il perdit alors sa jambe, donc son équilibre, et tomba.
 L'Écuyer  profite de cette chance pour trancher le flanc gauche ce la bête, celle-ci hurle, s’agite, son sang coule à flot, le patrouilleur Rhenna fait jaillir de ses mains une lumière brûlante qui aveugle la bête et consume petit à petit ses yeux, Maivin et moi-même parvenons par la combinaison de ces actions à détacher cette tête de ce corps ignoble, ainsi prit fin la lutte.
 Rhenna et Brigston en très mauvais état ont été ramenés à la Tour, Rhenna indépendante de sa marche, Brigston transporté à la seule force de l’écuyer Westerfall.
  
 Une fois en territoire blanc, les patrouilleurs ont reçus les soins nécessaires, des vivres, leurs armures sont en réparation.
 Un pied à terre qui permettra au groupe de repartir plus fort, plus motivé et donc plus efficace.
 J’écris sans cesse, laissant mes Gardes en autonomie, je souhaite qu’Algarde note le courage de ces derniers, qu’elle soit reconnaissante et témoigne de sa gratitude à ces groupes d’hommes qui vivent et meurs le blanc sur le dos.

Dernier jour : 28/05/34
  
 Depuis une semaine nous sommes à l’avant poste de la garde blanche.
 La tour immaculée, nous reprenions nos forces avant de reprendre la route, direction le nord.
 Soudain la tour tremble, des morceaux de pierres tombent sur le sol, je sors, j’aperçois la tour ouverte sur son flanc droit, plus loin deux catapultes.
 Un siège venait d’émerger « MORTS-VIVANTS » hurlais-je, mes gardes qui étaient entrain de jouer aux cartes et aux dès se bousculèrent pour prendre les armes, j’ordonna à Rhenna d’avancer sur le front pour me confirmer ma vision d’horreur, et elle le fît, c’était bien des catapultes, réprouvés selon elle.
  
 « MES FRÈRES ET MES SŒURS, NOUS VOICI DANS UN SIÈGE, LE SANG CE SOIR, SERA NOIIIIIR » !
 Cette annonce faisant rappliquer une dizaine de garde, la marche était enclenchée.
 Des packs de morts-vivants se dressaient face aux patrouilleurs, mais aucun ne résista, durant les charges, quelques uns de nos hommes y laissèrent la vie.
 A hauteur des catapultes, notre groupe se divisa en deux, et le feu conclut notre réponse à cet affront infâme.
  
 Rhenna, Westerfall et moi-même échangions sur le siège, tandis que derrière nous, l’autre groupe était entrain de se faire dépouiller de ses tripes, par un mort-vivant différent, mesurant bien 2 à 3 mètres, avec deux grandes épées à chaque main, sûrement un champion.
 Rhenna alerta notre groupe, il était impossible de retourner en arrière, il nous avait pris pour cible, nous l’avions pris pour cible.
 Nous chargions l’ennemi, en fin de course mes genoux glissaient sur le sol, afin de trancher les jambes de ce monstre, mais ma course s’est terminée trop tard et le champion trancha mon dos verticalement, Rhenna et Westerfall chargeaient aussi en vain, le champion vif, semblait avoir une parade implacable.
 C’est sur moi qu’il se concentra, à genou, le dos en sang, faible, il leva son épée sur moi, d’un geste je me suis retrouvé couché, sur le dos, mon épée tenue verticalement, j’étais parvenu à parer son coup, Westerfall courageux rétorqua en coupant la main de notre cible.
 Rhenna venait de louper son sort, pour me protéger, c’est à se moment qu’elle prit un risque sans nom, elle se posta devant moi, le champion était retourné, face à Westerfall qui venait de le rendre infirme.
 De sa lame brillante, Rhenna déchira la colonne vertébrale du champion, qui tomba au sol, déconnecté de notre monde, et laissa s’évader de ses mains, un crâne, que Rhenna s’empressa de prendre, c’est ce pourquoi nous étions en campagne.
Ce n'était pas des réprouvés, mais un groupuscule de morts-vivants...
  
 Il était temps de rebrousser chemin, Algarde avait besoin de nous, et notre missions venait de prendre fin, dans un non sens d’atrocités.
 Deux courageux gardes ont pris du grade.


 Brom Westerfall – Patrouilleur
 Arry Rhenna – Officier de la Garde Blanche.
  
 C’est sur cette touche d’héroïsme que se termina notre mission, elle a permis aux hommes de montrer le potentiel qu’ils avaient, et donc d’en tirer un jugement.
 Qui est apte, qui ne l’est pas ? Ceci se mesure au combat.
  
 COMMANDEUR MICHAL HANSEN