[A faire vivre] La vie dans la Garde

Maïvin , assis sur un tas de caisses au port scrute le spectacle
d'une mer mouvementée . Un mauvais présage ?

Après avoir tiré quelques bouffées sur sa pipe , il ce redressa
et ce mit en route vers le rempart pour voir ce qui ce passe au dela de celui-ci .

[Hrp : Je poste les réactions de Dorian sur le forum d'Algarde, plutôt, mais voilà un lien : TEMPETE !

Au cours de la journée, Arry croisa le commandeur dans la caserne, elle lui lança un petit sourire en lui faisant signe de s’arrêter.

- Commandeur, j'ai quelqu'un à vous présenter *lâche un petit sourire en tournant la tête* avance mon chéri.

Elle était en effet suivie d'un petit garçon, caché derrière sa jambe gauche. Aux paroles de sa mère celui-ci s’avança, ses yeux fixées sur ses chaussures.

- Voici mon fils dont vous avez tant entendu parler *dit-elle d'une voix douce* Karl Rhenna, dit bonjours mon grand *la poussant en avant doucement de la main.

Le jeune garçon ressemblait beaucoup à sa mère. En effet il avait les mêmes yeux que celle-ci et beaucoup de traits du visage en commun. Seuls ses cheveux, d'un noir foncé montrait que sa mère n'a pas pu le mettre au monde toute seule.

- Bonjours Monsieur ... *dit-il visiblement impressionné par l'homme devant lui*

- Je lui ai parlé de votre proposition, et je crois qu'il est intéressé et fort impatient de commencer, n'est pas Karl .

Karl en guise de réponse, hocha vivement la tête en souriant à pleine dent.

Arry, les bras croisés regarda la scène, légèrement étonnée de l’attitude du commandeur étant habitué à une attitude plus militaire et austère de celui-ci. Mais elle finit par sourire en regardant son garçon face au vétéran.

- Entendu nous serons là.

Décroisant les bras, elle s’avança pour reprendre sa route, son armure portée prés du corps ne faisait presque aucun bruit.

- Viens mon chéri.

Saluant le commandeur, la mère et son fils reprirent leur route.

Des hurlements, des pierres têtes s'écrasent sur les pierres de l'immaculée, le Haut-Commandeur sort de son bureau alerté par une manique générale, et observe, ses gardes sur les remparts, alors que la population hurle, court, se bouscule.
Hansen décide de monter sur les remparts et il y découvre l'horreur, face à lui des ogres en marche, qui lancent par le biais de catapulte des têtes, celles des patrouilleurs qui ne sont jamais revenus...

"FERMEZ LES PORTES, VERROUILLEZ LES !!"

Ce hurlement sorti de la gorge déployée du Commandeur, rauque et fort, les gardes s'exécutèrent, fermant les lourdes portes de la cité avant de les verrouiller par de lourds rodons de bois.
Il était temps d'organiser les troupes.


"AH, le voilà l'ennemi, l'ogres gris ambitieux, voyez-vous ce qu'il fait avec vos frères qui ne sont jamais revenus ? VOYEZ-VOUS ce qu'ils veulent faire à votre maison ?
NOUS ALLONS DONC OEUVRER, POUR LA JUSTICE, POUR LA VIE, POUR LA GARDE BLANCHE ET ALGARDE.
Si vous tremblez, si vous réfléchissez, je vous laisse filer en direction du port pour vous noyer.
Faites honneur à votre serment mes frères, car demain le soleil sera ROUGE, la mer sera ROUGE et Algarde sera ROUGE.
Je veux les patrouilleurs en ligne devant la porte, les plus agiles à l'arc sur les remparts vous décocherez au signal du Lieutenant, les écuyers aux marmites, aux ordres versez l'huile bouillante.
Demain, nous ferons front à l'ennemi, et nous VAINCRONS, l'histoire la plus GRANDE, la plus EMOUVANTE, sera celle des hommes sans HISTOIRES, vous ne serez pas oublié, JAMAIS."

Le commandeur descendit de son perchoir, les poings serrés, le coeur lourd, et commença à circuler dans les rangs pour valider sa bonne composition.

Maïvin sur les remparts observant la scène
sa pipe à la bouche , d'un calme olympien .

Il ce mit dans les rangs écoutant et observant
Le Haut-Commandeur .

Voilà le deuxième jours de siège ! Les remparts tiennent bon.
Maïvin a passé sa nuit , longue , interminable, illuminée par les feu de l'assaut ,
a èsciver les projectiles ogre , arpenter les remparts en tirant quelques coups de feu , les flèches , les carreaux, les balles pleuvent .

Maïvin aide quelques écuyers en passant , en calmant quelques-un.
Vu la situation , il ne faudrait pas attendre trop longtemps .

Le jour ce lève ... Maïvin va faire un petit brin de toilette , réajuste son équipement
il aiguise son épée , nettoie son arme à feu et ce remet en route pour le siège .

Hansen est resté toute la nuit avec ses troupes, pour les motiver.
C’est lorsque le jour se lève, venant se refléter sur les armures argentée de patrouilleurs, que le Commandeur attira une nouvelle fois l’attention, avec sa voix roque et puissante ;

« C’est ce soir que la lune sera témoin de notre réponse à cette attaque, courtoise et brève, et c’est demain, que le soleil fera pourrir les corps de ces ignorants ogres aux stratégies bancales, ma clémence m’impose de leur accorder une chance de revoir leur stratégie. »

Le Haut-Commandeur, monta les escaliers se mettant sur les remparts, les ogres aux portent commençaient vouloir enfoncer cette dernière avec un bélier articuler par 4 ogres.
C’et à ce moment que le Haut-Commandeur se mit à hurler de nouveau, suivi d’un silence de la part de l’attaquant.

« Chiure des marais, ce matin je vous accorde ma clémence, reculez, fuyez, et vous vivrez, sinon vous subirez la rose d’Or, éventrer vos soldats, brûler votre camp et égorger vos enfants, vos femmes.
Saisissez cette vie que je vous offre, ou mourrez. »

Une lance frôla le bras droit du Haut-Commandeur, qui ne bougea pas, apte à subir sans broncher, par fierté.
Ce dernier descendit les marches en hurlant.

« J’espère que vous êtes prêts les enfants, car ce soir vous baiserai de l’ogre jusqu’au SANG, je veux que chaque tête soit piquée et placé sur nos remparts, ALLIONS LE COMBAT ET A DECORATION. »

Un rire gras et des hurlements d’hommes motivés se faisaient entendre dans la cour d’Algarde.
Le Haut-Commandeur quitta son poste pour se cacher dans son bureau, il était temps de mettre une stratégie sans faille au point, afin de perdre le moins d’hommes possible.

Arry était toujours perdu dans les limbes de son inconscient suite au coma.

Soudain, elle se retrouva vêtue de son armure de plaque dans une forêt. Les arbres étaient morts et de la cendre tombée du ciel.

Perplexe, elle commença à avancer dans cette forêt regardant autour d'elle.

- Suis-je morte ? se dit-elle. Mon âme est-elle maudite et voue à errer ici ?

Elle continua à marcher dans ce décor sombre et triste, lorsqu'une silhouette féminine et lumineuse apparut devant elle.

- Je vois la perplexité sur ton visage ma fille.
- Ma fille ? Dit Arry d'une voix stupéfaite.
- Oui, tu ne me reconnais pas . Dit la femme d'une voix caverneuse.

Arry regarda plus attentivement la silhouette devant elle, essayant de reconnaitre le visage lumineux de la femme.

- Mère ! S'écria-t-elle. Qu'est que je fais ici ? Je suis morte ?

Sa mère lui sourit en hochant la tête négativement.

- Non ma fille, enfin pas encore, tout dépend de toi. Elle s’avança de trois pas. Tu peux nous rejoindre ; moi, ton père, ton époux, ton ancien maitre, et tes anciens compagnons d'armes. Soit continuer ta route, avec la Lumière comme guide.

Arry réfléchie un moment, perplexe.

- Non, mon fils a besoin de moi, mes nouveaux compagnons d'armes ont besoin de moi et Lordearon n'est toujours pas libéré de la corruption morte vivante.

- Je te reconnais bien là ma fille, dit la femme lumineuse en souriant, têtu et combattive. Puisse la Lumière continuer à te guider, nous nous reverrons un jour ma fille.

La femme disparut après ses paroles. Arry n’eut pas le temps de répondre qu'une vague de Lumière la submergea.

les yeux d'Arry finirent par s'ouvrir doucement. Elle regarda autour d'elle, reconnaissant l'infirmerie de la caserne d'Algarde et remarqua qu'elle était presque nue sous ses draps. Elle resta éveillée pendant deux heures, ou il était possible de venir lui parler avant de s'endormir.

Après être passé voir l'officier Rhenna, Brom passa la nuit dans la ville aller au porte aider a réparer les dégâts. Puis s’était retourné a la caserne prendre quelques heures de repos.

Brom enchaînait les patrouilles toute la journée. Lorsqu'il s'autorisa une demi-heure de repos, il passa ce temps a aider les plus jeunes a l'entrainement. Puis repartit en patrouille avec quelques frères et sœurs de la garde.